Quand j’ai pigé le Gabon, j’ai rapidement trouvé une recette de poulet Nyembwe, le plat national, selon ce que j’ai lu. Cette recette ressemble beaucoup au moambé congolais, mais en version poulet.
J’ai hésité avant de préparer ce plat, car je n’avais pas trouvé la sauce graine particulièrement renversante. Mais finalement, je me suis lancée. Et c’était vraiment très bon, bien meilleur avec du poulet qu’avec du bœuf. Ça fait vraiment beaucoup de sauce par contre, facilement pour 8, je dirais (mais nous ne sommes pas « type sauce », alors ne vous y fiez pas nécessairement !)
J’ai accompagné de saka saka, de jeunes feuilles de manioc émincées, qu’on trouve en conserve dans les marchés africains. Je ne m’attendais pas à grand-chose d’un légume en boîte, mais j’ai été agréablement surprise.
J’ai servi aussi avec du riz blanc.
Les Montréalais trouveront la sauce graine et le saka saka au Marché Afrique Saint-Denis, produits ouest indienne, latinos et asiatiques (!) rue St-Denis, entre Bélanger et Jean-Talon.
Poulet Nyembwe
(Source : Forum cuisine du site Ma Toscane)
Un poulet, que l’on découpe en morceaux (j’avais des poitrines désossées)
De l’huile de palme
Un oignon émincé
Deux tomates pelées
Un peu de chocolat gabonais (ou à défaut une cuiller à café de cacao pur) (j’ai mis 2 c. café de cacao)
Des cacahuètes (j’ai mis deux bonnes poignées)
800 g de sauce Nyembwé (ou Moambé, ou sauce graine) (2 boîtes)
Sel et du poivre évidemment (je n’ai pas salé)
Vous chauffez l’huile de palme dans une poêle, et vous y faites raidir les morceaux de poulet. Une fois que c’est fait, vous mettez le poulet dans une grande marmite avec couvercle.
Vous faites suer les oignons émincés dans la poêle qui a servi à raidir le poulet. Vous versez ensuite les oignons sués dans la marmite avec le poulet.
Vous versez dans la marmite la sauce graine ainsi qu’un volume équivalent d’eau. Vous y ajoutez les deux tomates pelées, que vous aurez au préalable épépinées et réduites en cubes.
Vous salez et poivrez. Vous ajoutez les cacahuètes que vous aurez évidemment sorties de leurs coques (les miennes étaient déjà écalées).
Vous faites cuire 45 minutes à feu doux et à couvert en remuant de temps en temps (j’ai fait cuire une vingtaine de minutes, car j’avais des poitrines désossées).
A la fin de la cuisson, vous prélevez un peu de l’huile rouge qui est montée à la surface du plat, vous la faites chauffer dans une poêle, et vous vous en servez pour chauffer le saka saka (juste le chauffer, en boîte, il est déjà cuit).
Vous accompagnez tout ça de bananes plantain frites, de riz pilaf, ou d’attiéké, ou de tout à la fois.
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