dimanche 18 décembre 2011

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  • mardi 29 novembre 2011

    Guatemala

    Pour le Guatemala, mes premières recherches m’ont donné des recettes à base de haricots, de tortillas de maïs et de riz plutôt simples. J’aime bien ce type de plats, mais j’avais envie d’aller ailleurs.

    J’ai donc préparé ce délicieux ragoût de poisson et fruits de mer, typique, semble-t-il, de l’ethnie garifuna.

    J’ai choisi une recette plutôt simple, mais il existe d’autres variantes, qui incluent plus de sortes de fruits de mer. Allez-y selon votre inspiration. J’avais moins de poisson que ce que la recette demandait, alors j’ai ajouté des petites palourdes en boîte.

    C’était vraiment très, très bon ! Mon chum a trouvé que les bananes enlevaient un peu de raffinement à la chose ; de mon côté, au contraire, je trouvais que ça donnait une belle harmonie à l’ensemble. Je les couperais en morceaux plus petits par contre.


    Tapado
    Chaudrée de fruits de mer

    (Source : Celtnet)

    500 ml de lait de coco (j’avais une boîte de 400 ml, j’ai complété avec le jus des palourdes)
    1 petit oignon pelé et tranché finement
    1 petit poivron rouge, en tranches fines (j’ai coupé en petits dés)
    900 g de filets de vivaneau, en morceaux de 5 cm (j’avais de la morue sauvage et du marlin bleu, environ 600 g en tout)
    450 g de grosses crevettes décortiquées et déveinées (j’avais 300 g de petites crevettes nordiques)
    (1 boîte de 142 g de petites palourdes égouttées, 100 ml de liquide réservé)
    1 c. soupe d’huile d’arachide
    1 c. thé d’origan séché
    ¼ c. thé de graines de rocou moulues (dans les épiceries latino-américaines, sous le nom « achiote », en espagnol, ou « annatto », en anglais)
    ½ c. thé de sel (je n’ai pas salé)
    ¼ c. thé de poivre noir du moulin (je n’ai pas mesuré, mais sûrement plus)
    1 banane moyenne, pelée, en tranches de 3 cm d’épaisseur
    1 tomate moyenne, en dés
    3 c. soupe de coriandre fraîche hachée (mis beaucoup plus)

    Faire chauffer l’huile dans une grande casserole, puis y faire revenir l’oignon et le poivron à feu moyen jusqu’à tendreté (environ 4 minutes). Ajouter le lait de coco (et 100 ml du liquide des palourdes), l’origan, les graines de rocou, le sel et le poivre. Portez à ébullition, puis réduire le feu et laisser mijoter à feu doux environ 5 minutes ou jusqu’à ce que le mélange ait un peu épaissi.
    Ajouter le poisson et les crevettes (mes crevettes étaient déjà cuites, alors je les ai ajoutées plus tard), et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le poisson soit juste cuit (environ 10 minutes). Ajouter la banane et la tomate (ainsi que les crevettes et les palourdes), et laisser mijoter 5 minutes ou jusqu’à ce que la banane soit cuite.

    Ajouter la coriandre, puis servir dans des bols réchauffés.

    La soupe peut être préparée jusqu’à 4 heures à l’avance; réchauffer avant de servir (dans ce cas, je ne mettrais la coriandre qu’au service).

    dimanche 13 novembre 2011

    Arabie saoudite

    Je suis sur une lancée ces temps-ci, lol. Je risque de ralentir un peu le rythme par contre, les derniers pays que j’ai pigés sont plus difficiles : Guatemala (celui-là, ça va, j’ai déjà trouvé la recette), Gabon et... Luxembourg !

    Pour l’Arabie saoudite, j’ai trouvé cette recette dans un de mes livres : le plat de la ville illuminée. Ce plat est originaire de la ville sainte Médine, située tout près de la Mecque. Je l’ai choisi parce que j’aimais bien l’idée de la petite sauce au tahini et à la tomate. Elle était délicieuse, et plutôt passe-partout. Je la verrais très bien avec autre chose, de la viande ou même des aubergines grillées ou dans un sandwich.

    La recette originale est pour 10 personnes et se prépare avec une épaule d’agneau de 2 kilos. Comme nous ne sommes que trois et que je n’avais pas envie de manger ça pendant six mois, j’ai adapté, et j’ai pris des cubes d’épaules d’agneau. J’ai fait la moitié de la sauce et nous l’avons toute mangée, alors je crois que, pour 10 personnes, il faudrait tripler, voire quadrupler la recette !

    Le riz manquait légèrement de goût. Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai pas assez mis de cardamome ou si, comme je n’ai pas pris une épaule complète et que j’ai donc fait cuire beaucoup moins longtemps la viande, le bouillon n’était pas aussi goûteux qu’il aurait dû l’être.

    Voici ma version de la recette :


    Almadina (Plat de la ville illuminée)

    (Source : Larousse Cuisines du monde)

    2-3 personnes

    Viande :
    400 g de cubes d’épaule d’agneau
    1/8 c. thé de cannelle

    Marinade :
    ½ petit oignon haché très, très finement
    ½ c. soupe de jus de citron
    ¼ c. thé de cumin

    Riz :
    1 tasse de riz basmati
    2 tasses de bouillon de cuisson de la viande
    ¼ tasse de maïs
    2 gousses de cardamome noire

    Sauce :
    1 tomate pelée, épépinée et hachée
    ½ petit oignon
    Flocons de piment fort
    1 gousse d’ail
    ¼ tasse de tahini
    ½ c. soupe de jus de citron
    ½ c. soupe de vinaigre de vin blanc

    Mettre les cubes d’agneau dans une casserole, couvrir d’eau. Porter à ébullition à feu vif. Écumer, puis ajouter la cannelle et laisser cuire à feu modéré 15-20 minutes. Retirer la viande et conserver 2 tasses de bouillon de viande.

    Entre-temps, réunir tous les ingrédients de la marinade. Saler si désiré. Ajouter les cubes d’agneau cuits, bien mélanger et laisser reposer 10 minutes (ou plus).

    Verser les 2 tasses de bouillon réservé dans une casserole. Ajouter la cardamome et le maïs. Porter à ébullition, puis verser le riz, et laisser cuire 15-20 minutes.

    Bien mélanger tous les ingrédients de la sauce.

    Faire chauffer de l’huile dans une poêle, et y faire colorer les cubes de viande. Servir avec le riz et la sauce.

    mardi 8 novembre 2011

    Suède

    Pour la Suède, j’ai ressorti le livre que j’avais failli balancer au recyclage après mon « séjour » au Danemark. Je vais lui laisser encore une petite chance, même si je n’ai pas été émerveillée par les plats que j’ai préparés hier soir.

    Le hareng ayant une place de choix dans la gastronomie suédoise, j’ai décidé de préparer un plat avec ce poisson qui m’était totalement inconnu. J’ai choisi les harengs marinés aux tomates et aux olives. Selon la photo dans le livre, la marinade semble plutôt liquide et le tout ressemble à un cocktail de fruits de mer. Bien entendu, ce n’était pas du tout le cas !

    Le livre suggère de servir avec du pain de seigle et des pommes de terre cuites à l’eau, mais je n’avais pas envie de pommes de terre, alors je n’ai servi qu’avec le pain de seigle.

    La recette demande des filets de hareng, mais j’avais des harengs entiers. Je ne sais pas si c’était nécessaire, mais j’ai enlevé l’arête centrale. Ceux qui connaissent me diront !








    Pour l’accompagnement, j’avais remarqué une recette de salade de chou un peu étrange qui me plaisait bien sur papier. C’était correct, sans plus. Il faut dire que la quantité de vinaigrette m’a un peu fait peur, alors je n’ai fait que le ¼ de la recette. Il en manquait un peu, mais la demi-recette, ça aurait été trop.

    Honnêtement, les deux recettes n’allaient pas très bien ensemble, et le tout est un peu difficile à digérer, hi hi !

    J’ai servi avec un vin blanc. La bière aurait sans doute été plus appropriée.


    Harengs marinés aux tomates et aux olives
    (Tomatsill)

    (Source : La cuisine scandinave de Sonia Maxwell)

    4 personnes

    2 filets de hareng marinés, en conserve (j’avais 1 bocal de 640 g de harengs entiers, j’ai enlevé l’arête centrale)
    4 à 6 échalotes ou petits oignons (½ oignon moyen pour moi)
    12 à 14 olives au piment (mis 12)

    Marinade
    200 g de ketchup (j’ai mis ¾ tasse de ketchup faible en sodium)
    1 c. soupe de vinaigre (j’ai mis du vinaigre de cidre)
    2 c. soupe de sucre
    1 pincée de sel (non)
    1 c. café de poivre blanc, moulu
    3 c. soupe d’huile (mis de l’huile de canola)

    Coupez les harengs en morceaux de 5 cm (moi, non) et les échalotes en fines rondelles. Alternez les harengs, les échalotes et les olives dans un plat en verre.


    Pour préparer la marinade, mélangez le ketchup, le vinaigre, le sucre, le sel et le poivre. Ajoutez l’huile lentement. Couvrez les harengs de marinade et laissez quelques heures au réfrigérateur avant de servir avec des pommes de terre cuites à l’eau et du pain de seigle.

    Salade de chou
    (Vitkals salad)

    (Source : La cuisine scandinave de Sonia Maxwell)

    4-6 personnes

    1 petit chou
    1 petit poireau
    5 à 6 carottes
    6 cornichons (j’avais de petits cornichons français)

    Assaisonnement
    100 ml d’huile (mis de l’huile de canola)
    100 ml de vinaigre de cidre
    25 g de sucre (ou une cuillère de miel) (j’ai mis 1 c. soupe de sucre)
    1 c. café de sel (non)
    2 c. café de poivre noir, grossièrement moulu
    Un peu de jus de citron

    Émincez finement le chou et le poireau. Râpez grossièrement les carottes (je les ai coupées en tranches fines) et hachez les cornichons.

    Faites bouillir les ingrédients de l’assaisonnement dans une casserole. Versez l’assaisonnement chaud sur les légumes, puis servez froid.

    Brunei

    Juste après Oman, nous avons pigé Brunei. J’étais un peu déçue, j’ai pensé : « Bon, ça va se ressembler, on ne s’en va pas très loin... »

    Mais Brunei est une enclave au nord-ouest de l'île de Bornéo; il est donc voisin de la Malaisie et de l’Indonésie... Oups ! Mais après quelques recherches, je me suis bien aperçue que je n’étais pas la seule à avoir déménagé ce pays dans la péninsule arabique !

    J’ai préparé ce plat de poulet dont on trouve aussi une variante dans la cuisine indienne. Au début, j’allais prendre des poitrines de poulet désossées, mais, au dernier moment, j’ai décidé de les couper en cubes. Je me disais que ce serait plus facile de bien imprégner la viande de saveurs. Pour le riz, je n’ai pas très bien compris ce qu’il fallait faire, alors j’ai fait du mieux que j’ai pu, lol

    Le tout manquait un peu de goût, selon mon homme et moi (ma fille n’a mangé que le riz, et elle n’a rien eu à redire). Il faudrait peut-être doubler la quantité de cari.

    La photo a l’air vraiment bizarre, je crois qu’il manquait de lumière. J’en avais pris une bonne dizaine, et, vraiment, c’est la moins mauvaise...


    Beriani

    (Source : Asia Recipe)

    1 poulet d’environ 900 g, coupé en 6 ou 8 morceaux (j’avais 4 poitrines de poulet désossées, coupées en gros cubes)
    1 c. soupe de graines de pavot
    1 gousse d’ail
    1 tasse d’échalotes tranchées (1 gros oignon pour moi)
    1 c. thé de poudre de cari
    2-3 c. thé de sel (j’ai salé à la fleur de sel au service)
    2 piments forts
    1/2 noix de coco (2 tasses de lait de coco pour moi)
    1 morceau de gingembre de 5 cm
    4 c. soupe de ghee (huile pour moi)
    5 clous de girofle
    1 bâton de cannelle de 5 cm
    10 noix de cajou
    10 amandes
    450 g de riz basmati (je n’ai pas pesé, j’ai mis 2 tasses)

    Moudre l’ail, le gingembre, les piments, les graines de pavot, les noix de cajou et les amandes.

    Dans une casserole, faire chauffer le ghee, puis faire revenir les clous de girofle, la cannelle et les échalotes. Ajouter les morceaux de poulet, 1 c. thé de sel, les ingrédients moulus et la poudre de cari. Bien mélanger et laisser cuire 10 minutes à couvert.

    Extraire 1 ou 2 tasses de lait de la noix de coco (moi, 2 tasses de lait de coco en conserve). Saler. Mélanger au riz, puis le faire cuire. Lorsque le riz a absorbé tout le lait, faire un puits au centre et verser le contenu de la casserole de poulet. Couvrir et laisser cuire le riz à feu très doux (la recette ne dit rien d’autre, mais j’ai ajouté 2 tasses d’eau pour terminer la cuisson du riz. Ça n’aurait pas été une mauvaise idée d’ajouter plus de lait de coco).

    dimanche 30 octobre 2011

    Slovaquie

    En cherchant une recette slovaque, je suis immédiatement tombée sur le (ou la?) zivánska, et ça m’a tout de suite plu. Mais plus je lisais la recette, moins je comprenais, et plus je la trouvais ordinaire finalement, alors j’ai décidé de chercher une autre version... Et tout ce que j’ai trouvé, c’est une recette en slovaque ! J'ai passé la chose dans Google Translate, mais c'était un peu désastreux, ça parlait d'importuner ses voisins, je ne crois pas que ça ait vraiment rapport...

    Comme je suis pleine de ressources (!), j’ai demandé à mon ami Jean-Pierre de me la traduire. Son premier commentaire a été : « C’est l’une des recettes les plus étranges que j’ai vues. » Ha ! ha !, tant mieux !

    Il n’y avait aucune quantité, mais ce n’est pas vraiment grave en fait. J’ai pris (pour deux adultes qui mangent trop et une Terrible Two qui mange quand ça lui tente) un plat en pyrex carré de 20 cm (8 po) et je l’ai rempli. Je vous mets les quantités que j’ai notées, mais allez-y selon vos goûts. Comme mon plat n’était pas assez profond pour faire deux rangées de chaque ingrédient, j’ai fait deux rangées de légumes, deux de viande, deux de bacon, mais seulement une de pommes de terre et une de saucisse.

    Suivant les conseils de Jean-Pierre, j’ai utilisé des saucisses hongroises piquantes et de la moutarde tchèque. C’est ce que j’ai trouvé à la Charcuterie Fairmount, boulevard Saint-Laurent.

    Par la suite, j’ai trouvé d’autres versions de la recette, légèrement différentes, surtout dans la façon de disposer la viande et les légumes dans le plat. Toutes ne contenaient que de la viande de porc (la recette en lien contient aussi du veau et du bœuf) et demandaient de cuire le tout en papillote de papier alu. Et le temps de cuisson était beaucoup plus long, de 1 h 30 à 2 h. Et toutes demandaient de la crème plutôt que de la moutarde... comme si ce n’était pas assez lourd comme ça, hé hé

    C’était vraiment très, très bon ! La combinaison de tous ces ingrédients est vraiment heureuse, et j’ai adoré la moutarde. Seul petit bémol, les tranches de pommes de terre un peu plus épaisses n’étaient pas bien cuites, mais ce n’était pas dramatique non plus. Un bon petit plat pour l’hiver qui s’en vient.

    Zivánska

    (Source : Top Recepty.sk)

    400 g de petites escalopes de porc
    1 oignon
    2 petits poivrons verts
    4 petites tomates italiennes
    8 tranches de bacon
    Sel (je n’ai pas salé, avec les saucisses et le bacon, c’est suffisant pour moi)
    Poivre noir moulu
    Paprika doux
    Moutarde
    Romarin (ou thym ou sauge)
    1 saucisse hongroise piquante d’environ 25-30 cm, en tranches
    1 grosse pomme de terre, en tranches minces

    Marteler la viande, saler, assaisonner, saupoudrer du paprika et enduire de moutarde.

    Couper en dés ou en petits morceaux les oignons, les piments et les tomates. Saler, assaisonner et saupoudrer des herbes choisis.

    Couvrir tout le fond du plat à rôtir de bacon, oignons, piments verts et morceaux de piments.


    Couvrir de tranches de viande et saupoudrer d’herbes.


    Apposer des tranches de pommes de terre en les salant légèrement. Continuer avec les légumes, placer les saucisses fumées et les viandes, et encore des légumes. Enduire chaque couche d’un peu d’huile (je n’ai pas fait ça, j’avais déjà commencé à placer les ingrédients dans le plat quand je suis arrivée à cette ligne, lol). Répéter les couches jusqu’à ce que les ingrédients soient finis en terminant par des saucisses fumées.


    Recouvrir de papier d’aluminium et laisser reposer toute la nuit au frigidaire (je n’ai pas fait ça, c’est allé directement au four).

    Retirer le papier d’aluminium et faire cuire au four à convexion pendant 45 minutes à 170 degrés (j’ai fait cuire au four ordinaire 30 minutes à 170 C/ 325 F puis 15 minutes à 180 C/350 F). Servir avec du pain frais afin de pouvoir déguster aussi la délicieuse sauce. Contrôler pendant la cuisson et ajouter un peu d’eau bouillante au besoin (pas eu besoin).


    Source : création personnelle. Nous avons hâte que la merveilleuse odeur aguiche nos voisins.

    mardi 18 octobre 2011

    Égypte

    Pour l’Égypte, j’ai choisi un plat de dorade rôtie. J’ai peu de souvenirs de ce plat, c’était dans les premières destinations de mon tour du monde. Ce n’est pas une recette extraordinairement dépaysante non plus !

    En entrée, une petite recette que j’avais piquée à Caboche. C’est elle qui m’a fait découvrir le New Book of Middle Eastern Food de Claudia Roden, que je vous recommande vivement !

    Shorbet adds
    Soupe épicée et crémeuse aux lentilles

    (Source : The New Book of Middle Eastern Food de Claudia Roden)

    6 à 8 portions

    1 gros oignon haché
    3 c. soupe huile d’olive
    3 gousses d’ail écrasées et grossièrement hachées
    1 c. thé de cumin
    1 c. thé de coriandre moulue
    Une pincée de piment chili moulu (j’ai mis une pincée de Cayenne)
    1 ¾ tasse de lentilles rouges sèches
    Une poignée de feuilles de céleri, hachées
    1 carotte, hachée finement
    2 litres (8 tasses) de bouillon de poulet
    Sel et poivre (je n’ai pas salé)
    Jus de 1/2 à 1 citron

    Garniture
    1 1/2 à 2 gros oignons, tranchés (en rondelles)
    2 à 3 c. soupe huile d’olive extra-vierge
    1 à 1 1/2 pain pita, pour faire des croûtons (facultatif)
    3 citrons, en quartiers

    Dans une grande casserole, faire revenir l’oignon haché dans l’huile jusqu’à ce qu’il soit tendre. Ajouter l’ail, le cumin, la coriandre et le piment, et mélanger.

    Ajouter les lentilles, les feuilles de céleri et les carottes, puis couvrir du bouillon; laisser mijoter à découvert 30-45 minutes, jusqu’à ce que les lentilles se désintègrent. Saler et poivrer au goût; ajouter de l’eau si la soupe devient trop consistante... elle doit être de texture d’une crème légère. Y ajouter le jus de citron.

    Pour la garniture, faire revenir les oignons dans l’huile, d’abord à couvert, à feu doux, en brassant à l’occasion, puis à découvert, à feu moyen-vif, en brassant souvent, jusqu’à ce qu’ils soient croustillants et très dorés; presque caramélisés.

    Ouvrir les pitas en deux et les griller au four, en les tournant une fois, jusqu’à ce qu’ils soient croustillants et légèrement dorés. Les briser en petits morceaux pour en faire des croûtons.

    Servir la soupe très chaude. Garnir chaque portion avec 1 c. soupe d’oignons frits et servir avec les quartiers de citron et les croûtons.


    Daurade rôtie au riz et aux tomates

    (source : Larousse Cuisines du monde)

    4 personnes

    4 filets de daurade
    4 c. soupe d’huile d’olive
    2 gros oignons, en rondelles
    3 gousses d’ail émincées
    1 branche de céleri haché
    2 tomates pelées, épépinées, en dés
    1 tomate tranchée
    Huile d’olive
    1 c. café de cumin moulu
    Sel et poivre noir, au goût

    Préchauffer le four à 350 F (180 C).

    Badigeonner d’huile le fond et les parois d’un plat allant au four assez grand pour contenir les filets de poisson en une seule couche.

    Faire chauffer 4 c. soupe d’huile d’olive dans un poêlon épais. Quand elle est sur le point de fumer, faire revenir les oignons, l’ail et le cumin en remuant souvent pendant environ 7 ou 8 minutes. Les oignons doivent être tendres et légèrement dorés. Ajouter le céleri et les deux tomates en dés; les faire revenir pendant 5 minutes.

    Ajouter 150 ml d’eau. Saler et poivrer. Faire cuire à feu vif sans cesser de remuer, jusqu’à ce que le mélange soit devenu très épais. Retirer du feu et réserver.

    Saler les filets de poisson. Les ranger dans le plat de cuisson. Les napper de sauce en étalant celle-ci à l’aide d’une spatule en bois jusqu’aux parois du plat. Disposer la tomate tranchée sur le plat. Arroser de 2 c. soupe d’huile. Couvrir hermétiquement avec un couvercle ou une feuille d’aluminium. Faire cuire sur la grille centrale du four pendant 20 minutes. Découvrir et prolonger la cuisson environ 15 minutes, jusqu’à ce que la sauce se mette à bouillonner à la surface et que les tranches de tomates soient brunies.

    Servir avec du riz blanc.

    Îles Marshall

    Pour les Îles Marshall, j’ai choisi cette recette de cari de poisson. J’ai assez peu de souvenirs de ce plat (je l’ai préparé en 2006 ou 2007); j’avais noté alors dans mon livre que c’était « correct » (ce n’est pas très positif !). Je ne suis pas une grande adepte de patate douce, par contre, et c’est assez présent.


    Kare Jetaar
    Poisson au cari

    (Source : Tradewinds & Coconuts de Jennifer Brennan)

    Selon mon livre, ce plat est généralement préparé avec un poisson appelé « jetaar » (Lutjanus kasmira en latin ou « vivaneau à raies bleues » en français), mais n’importe quel type de vivaneau peut faire. J’ai pris du flétan (!)

    6 portions

    ½ tasse de farine
    ½ c. thé de sel
    2 c. soupe de poudre de cari
    ½ tasse de lait de coco
    6 filets de vivaneau (j’avais du flétan)
    6 c. soupe d’huile de canola
    1 oignon moyen, haché finement
    2 gousses d’ail émincées
    ¾ tasse d’eau
    1 tasse de patates douces, pelées, en dés de ½ po
    ½ tasse de crème de coco
    Sel au goût

    Dans un bol moyen, mélanger la farine, le sel et 1c. à thé de poudre de cari. Verser le lait de coco dans un bol peu profond.

    Tremper les filets de poisson dans le lait de coco, puis dans le mélange de farine. Bien enrober de farine et secouer pour enlever l’excédent. Poser sur une assiette et réserver.

    Faire chauffer 4 c. à soupe d’huile dans une poêle à feu moyen-vif. Y faire cuire le poisson des deux côtés jusqu’à ce qu’il soit doré. Égoutter sur du papier absorbant.

    Faire chauffer les 2 c. à soupe d’huile restantes dans une grande casserole à feu moyen-vif. Ajouter l’oignon et faire sauter pendant 1 minute. Ajouter l’ail et poursuivre la cuisson 30 secondes. Ajouter le reste de la poudre de cari, réduire le feu à moyen-doux, et continuer de cuire 1 minute en brassant constamment. Verser l’eau et ajouter la patate douce. Porter à ébullition, puis baisser le feu et laisser mijoter environ 5 minutes.

    Ajouter les filets de poisson cuits. Lorsqu’ils sont chauds (environ 1 minute), ajouter la crème de coco. Saler au goût et reprendre l’ébullition.

    Servir immédiatement avec du riz blanc.

    Moldavie

    Voici ce que j’ai préparé lorsque nous avons pigé la Moldavie : un ragoût d’agneau aux champignons et à l’orge. Ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas les champignons... j’ai hésité à en mettre quand même, mais finalement, j’ai omis.

    Généralement, je ne mets pas de photo quand un plat a l’air de ça, lol. Je préfère m’abstenir quand l’assiette n’a pas l’air appétissante. Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé de ne pas censurer celle-ci aussi, peut-être parce que, dans l’introduction de la recette, on dit justement que ce plat est délicieux, mais qu’il « n’est pas un plaisir pour l’œil ». Voilà !


    Ragoût d’agneau aux champignons et à l’orge

    (Source : Saveurs de Russie et de ses voisins de Susan Ward)

    6 personnes

    1,25 kg d’agneau, en cubes
    90 ml d’huile végétale (j’en ai mis beaucoup moins, mais je n’ai pas mesuré)
    1 oignon moyen, haché
    2 longs poivrons rouges moyennement forts, épépinés et hachés (j’ai mis du poivron doux + Cayenne)
    175 g de champignons, nettoyés et émincés (pas mis, j’ai ajouté des carottes)
    1 c. soupe de moutarde (j’ai mis de Dijon)
    700 ml de bouillon de volaille
    75 ml de vinaigre de vin blanc (c’est beaucoup, mais je n’ai pas indiqué dans mon livre que j’en ai mis moins, alors j’ai dû mettre tout ça)
    225 g d’orge perlé
    1 c. thé de graines de cumin
    2 clous de girofle
    2 c. thé d’aneth séché
    Sel (moi, non)
    Poivre noir du moulin
    225 ml de crème sûre ou de yogourt (yogourt nature pour moi)
    50 g de persil plat, finement ciselé (je n’ai pas mesuré, mais sûrement plus)

    Dans une cocotte, faire dorer les cubes d’agneau dans la moitié de l’huile. Les sortir avec une écumoire et les réserver. Faire revenir les oignons dans la cocotte. Les sortir avec une écumoire et les réserver. Ajouter le reste de l’huile, puis faire revenir les poivrons et les champignons 5 minutes jusqu’à tendreté. Les réserver dans une terrine.

    Remettre les oignons et l’agneau dans la cocotte et ajouter la moutarde. Verser le bouillon de volaille et le vinaigre de vin blanc. Incorporer l’orge, les graines de cumin, l’aneth, le sel et le poivre dans le bouillon. Porter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter à couvert 1 h, jusqu’à ce que l’orge soit tendre et ait bu la moitié du bouillon.

    Incorporer les poivrons, les champignons, la crème sûre ou le yogourt. Chauffer de 10 à 12 minutes, retirer du feu, incorporer le persil et servir aussitôt.

    Danemark

    Le « séjour » au Danemark n’a pas été un grand succès. Dans un autre billet, j’ai même déconseillé d’acheter le livre dans lequel j'ai pigé ces deux recettes.

    Dans la première recette (les galettes de viande), il y a beaucoup trop d’eau, ça donne de la vraie « bouette » ! Les boulettes ne se tiennent pas, et le goût est assez inintéressant.

    Dans la deuxième (les pommes de terre), je crois qu’il y a aussi une erreur, mais je ne sais pas ce qui a raté au juste.

    J’avais pris une photo à l’époque, mais devant ce fiasco, je l’ai supprimée !

    Frikadeller
    (Pâtés de viande)

    (Source : Cuisine scandinave de Sonia Maxwell)

    4-6 personnes

    Beurre
    Huile
    1 oignon moyen
    225 g de veau
    225 g de porc (je n’ai mis que du veau 500 g)
    3 c. soupe de farine
    350 ml d’eau gazeuse
    1 œuf
    1 c. café de sel
    Poivre

    Faites dorer l’oignon dans un peu d’huile et de beurre fondu. Mélangez le veau et le porc dans un saladier avec la farine. Versez lentement l’eau gazeuse jusqu’à l’obtention d’une consistance légère. Ajouter l’oignon, puis l’œuf, le sel et le poivre. Couvrez et laissez reposer 1 heure au frais.

    Façonnez la préparation sous forme de boulettes ou de hamburgers. Faites revenir les pâtés dans un peu de beurre fondu et d’huile. Servez avec des pommes de terre, des betteraves ou du chou rouge.

    +++++++++++++++++

    Brunede Kartofler
    (Pommes de terre caramélisées)

    (Source : Cuisine scandinave de Sonia Maxwell)

    4-6 personnes
    700 g de petites pommes de terre
    25 g de sucre
    25 g de beurre

    Faites cuire les pommes de terre avec leur peau. Faites fondre le sucre dans une sauteuse. Quand il est doré, ajoutez le beurre. Pelez les pommes de terre. Mélangez-les à la préparation au sucre et au beurre jusqu’à ce qu’elles soient chaudes et caramélisées.

    dimanche 16 octobre 2011

    Oman

    Quand nous avons pigé Oman, j’ai tout de suite mis de côté ce pays en me disant : « Oh ! Je ne trouverai jamais rien ! »

    Un an plus tard, ou à peu près, quand j’ai décidé de m’y mettre, j’ai trouvé assez rapidement cette délicieuse recette sur Tasty Cooking. Le mariage des dattes et de l’agneau est très heureux. Les dattes atténuent aussi beaucoup le côté épicé du plat. J’ai servi sur du riz blanc, avec une salade (parce que je trouvais que ça manquait un peu de légumes quand même !)

    Les amandes ajoutent un délicieux petit plus.

    Ragoût à l’agneau et aux dattes

    (Source : Tasty Cooking)

    1 à 2 c. thé de flocons de piment (2 c. thé pour moi)
    1 c. thé de curcuma moulu
    1 c. thé de gingembre moulu
    1 c. thé de cannelle moulue
    ½ c. thé de sel
    2 lb de cubes de gigot d’agneau de 1 à 1 ½ po
    2 c. soupe d’huile d’olive (mis moins)
    2 gros oignons hachés
    3 gousses d’ail émincées
    2 grosses conserves de bouillon de bœuf de 14 1/2 onces chacune (j’ai mis 900 ml de bouillon de bœuf)
    1 c. soupe de fécule de maïs mélangée à 2 c. soupe d’eau froide (ce n’était pas nécessaire)
    1 tasse de dattes dénoyautées
    Riz blanc cuit
    1/4 tasse d’amandes effilées grillées

    Dans un bol, mélanger les épices et le sel. Bien enrober la viande du mélange d’épices.

    Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile à feu moyen-élevé et y faire brunir la viande. Ajouter l’oignon et l’ail, puis mélanger. Verser le bouillon dans la casserole, porter à ébullition, puis couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant quelques heures jusqu’à ce que la viande soit tendre (ici, une heure, ça a été suffisant). Écumer le gras en surface (moi, non), et ajouter la fécule de maïs préalablement mélangée à l’eau (ce n’était pas nécessaire, mon ragoût était assez épais). Bien mélanger.

    Ajouter les dattes, bien mélanger. Couvrir et laisser mijoter 15 minutes de plus, ou jusqu’à ce que le ragoût soit épais et bouillonnant. Servir chaud sur du riz blanc, garnir d’amandes.

    samedi 15 octobre 2011

    Pakistan

    Quand j’ai trouvé ces recettes, j’ai tout de suite décidé de les essayer, car ça me permettait d’utiliser plein d’épices que je n’ai pas souvent l’occasion de cuisiner.

    Ma fille avait juste un peu plus de 1 an alors, et elle commençait à manger à peu près comme nous. Je lui avais préparé autre chose (je trouvais que c’était trop pour elle), mais elle a insisté pour goûter et elle a adoré ! Allez comprendre ! Elle ne mangerait plus ça maintenant, lol J’avais quand même servi le piment fort à part.


    Balti Gosht
    (Agneau braisé)

    (Source : Asian Spicy Recipes)

    1 ½ lb de cubes d’agneau
    1 oignon haché
    4 tomates en quartiers
    1/2 poivron rouge en dés
    4 piments forts frais (au goût) hachés
    1 c. soupe de coriandre fraîche hachée (mis plus)
    6 gousses de cardamome noire
    5 gousses d’ail hachées
    1 bâton de cannelle de 4 po
    6 clous de girofle
    1 c. thé de sel ou au goût (je n’ai pas salé)
    1 c. thé de graines de cumin, grillées
    1 ½ tasse d’eau
    4 c. soupe d’huile végétale (mis moins)

    Bien rincer l’agneau (pas fait ça), puis déposer dans une casserole avec 1 ½ tasse d’eau. Ajouter l’ail et les épices; saler. Faire cuire à couvert à feu moyen ou au four à 375 F (j’ai fait cuire sur la cuisinière), pendant 45 minutes jusqu’à ce que la viande soit tendre. Retirer du feu ou du four, puis laisser attendre pendant 20 minutes environ, toujours à couvert.

    Entre-temps, chauffer l’huile dans une grande sauteuse, et faire revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il commence à brunir, puis ajouter le poivron, les piments et les tomates. Laisser cuire environ 10 minutes à feu doux, jusqu’à ce que presque tout le liquide soit évaporé. Ajouter ensuite la viande égouttée avec un peu de son liquide de cuisson. Faire revenir jusqu’à ce que presque tout le liquide soit évaporé.

    Ajouter les grainesd e cumin et la coriandre 5 minutes avant la fin de la cuisson.
    __________

    Chana Masala
    (Pois chiches Masala)

    (Source : Asian Spicy Recipes)

    1 conserve de pois chiches (j’ai mis 2 tasses de pois chiches que j’avais fait tremper et cuire)
    1 gros oignon finement haché
    1 morceau de gingembre de 1 po (2,5 cm) râpé
    1 gousse d’ail écrasée
    1/2 c. thé de curcuma moulu
    1/4 c. thé de poivre de Cayenne
    1/2 c. thé de poudre de mangue séchée (amchoor)
    1/2 c. thé de garam masala
    2 c. soupe d’huile végétale
    Sel au goût (je n’ai pas salé)

    Dans une poêle, faire chauffer l’huile et y faire revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il soit doré. Ajouter ensuite toutes les épices, sauf la poudre de mangue, l’ail et le gingembre, puis faire revenir 2-3 minutes.

    Ajouter les pois chiches, le sel et la poudre de mangue. Ajouter environ ½ tasse d’eau et laisser mijoter à feu doux environ 15 minutes, le temps de laisser les pois chiches absorber toutes les épices.

    Israël

    Quand j’ai pigé Israël, j’ai tout de suite consulté le Book of Jewish Food de Claudia Roden, qui disait en gros que seules les escalopes de dinde panées pouvaient être considérées comme un plat véritablement israélien.

    J’ai donc décidé de préparer ces fameuses escalopes. Habituellement, je fais ça au pif, mais, pour les besoins de la cause, j’ai suivi la recette. Je n’ai pas trouvé de farine de matzo, ça aurait peut-être été plus différent... Sur le tableau de la cuisine où j’écris parfois le menu du jour, j’avais noté « Schnitzel de dinde ». Mon chum s’attendait à un truc super exotique ! Il a été un peu déçu... C’était très bon quand même :)

    Les avocats farcis sont un pur délice. Le mariage d’avocat et de feta est sublime !


    Schnitzel de dinde

    (Source : Book of Jewish Food de Claudia Roden)

    4 portions

    4 grandes tranches de poitrines de dinde de moins de 1 cm d’épaisseur
    Sel et poivre (je n’ai pas salé)
    Farine
    2 œufs légèrement battus avec 1 c. à soupe d’eau
    Chapelure fine ou farine de matzo (chapelure pour moi)
    Huile
    1 citron, en quartiers

    Si les tranches de dinde ne sont pas assez minces, les aplatir entre deux feuilles de papier ciré. Saler et poivrer. Tremper la dinde dans la farine, puis dans les œufs battus, et finalement dans la chapelure ou la farine de matzo. Faire frire dans l’huile chaude pendant 4-5 minutes de chaque côté, jusqu’à ce que la viande soit légèrement brunie. Égoutter sur du papier absorbant et servir avec les quartiers de citron.

    Avocats farcis

    (Source : Larousse Cuisines du monde)

    6 portions

    3 avocats
    2 citrons
    150 g de feta
    1 petit oignon
    12 tomates cerises
    2 ou 3 branches de persil plat
    2 ou 3 branches de menthe
    100 ml d’huile d’olive
    6 olives noires
    Sel et poivre du moulin (je n’ai pas salé)

    Couper la feta en dés. Pelez et coupez l’oignon en tranches très fines. Lavez les tomates et coupez-les en deux. Lavez, équeutez et hachez finement le persil. Lavez et effeuillez la menthe. Réservez-en 6 feuilles, hachez le reste.

    Coupez les avocats en deux et dénoyautez-les. Séparez avec une cuillère la chair de la peau, en laissant environ 2 mm de chair attachée à la peau.

    Pressez les citrons. Coupez la chair des avocats en morceaux et imbibez-les de jus de citron. Ajoutez également un filet de jus de citron à l’intérieur des demi-avocats.

    Mélanger l’avocat, l’oignon, la feta, les tomates et les herbes. Ajoutez l’huile et le reste du jus de citron, salez et poivrez. Garnissez les demi-avocats de cette salade.

    Décorez chaque demi-avocat avec une feuille de menthe et une olive. Servez froid.

    Salvador

    Lorsque j’ai pigé le Salvador, j’avais l’idée de faire des pupusas, que j’avais déjà mangées dans des restaurants salvadoriens. Ce sont de délicieuses galettes de maïs farcis de porc ou haricots ou autres, et garni d’une salade de chou et de sauce piquante. Mais je n’avais jamais le temps ou l’envie de me lancer dans leur préparation.

    Finalement, après six mois sans « faire de pays », j’ai décidé de préparer ce ragoût que j’avais vu dans un de mes livres et qui me tentait plus ou moins. Ce n’était vraiment pas mauvais, compte tenu du fait que je n’aime pas la viande bien cuite. Mon chum a trouvé que ça ressemblait beaucoup à un plat que sa mère fait, alors il a beaucoup aimé.

    Il faut être assez généreux sur le sel et le poivre (je n’y peux rien, un plat avec des pommes de terre, je trouve toujours que ça manque de sel), et ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée de remplacer la moitié de l’eau par du bouillon.

    J’ai servi avec des tortillas.


    Carne guisade estilo salvadoreño
    (Ragoût de bœuf à la salvadorienne)

    (Source : Healthy Latin Cooking de Steven Raichlen)

    1 c. soupe d’huile d’olive
    1 lb de bœuf à ragoût maigre en cubes de 1 po (2,5 cm)
    1 petit oignon, finement tranché
    ½ poivron vert, finement tranché
    2 gousses d’ail émincées
    Sel et poivre du moulin
    1 lb de tomates pelées et hachées
    1 feuille de laurier
    2 tasses d’eau
    6 carottes, en tronçons de 1 po
    2 grosses pommes de terre (environ 10 oz chacune – 280 grammes), en cubes de 1 po

    Dans une grande casserole, faire chauffer l’huile puis faire colorer le bœuf. Ajouter l’oignon, le poivron, l’ail et ½ c. thé de poivre. Saler. Laisser cuire environ 5 minutes en mélangeant. Ajouter les tomates, et laisser cuire 1 minute de plus. Ajouter ensuite la feuille de laurier et l’eau. Porter à ébullition à feu moyen-élevé. Couvrir, baisser le feu à moyen-doux, et laisser mijoter 45 minutes. Ajouter les carottes et les pommes de terre, couvrir et laisser mijoter de 30 à 45 minutes de plus, ou jusqu’à ce que la viande et les légumes soient très tendres.

    Congo

    Vu les ingrédients qui sortent relativement de l’ordinaire (la sauce graine et l’huile de palme), je m’attendais à un dépaysement total, mais ce ne fut pas vraiment le cas. C’est très bon, oui, mais assez peu goûteux finalement. Je ne sais pas où j’ai manqué...


    Moambé

    (Source : The Congo Cookbook)

    2 à 3 lb de viande à ragoût, en cubes (bœuf pour moi)
    Jus de 1 citron ou de ½ pamplemousse (citron pour moi)
    Sel au goût (pas mis)
    Piment fort émincé, poivre de Cayenne ou flocons de chili, au goût
    2 c. soupe d’huile de palme, d’arachide ou végétale (huile de palme pour moi)
    2 oignons hachés
    6-8 tomates mûres hachées ou tomates en conserve (une boîte de 28 oz de tomates en dés)
    Épinards, chou cavalier, kale ou légume similaire, lavés et hachés (kale pour moi)
    1 tasse de sauce moambé ou de sauce graine, ou beurre d’arachide (sauce graine pour moi)

    Mélanger la viande, le jus, le sel et le piment fort. Laisser mariner ½ heure ou plus.

    Chauffer l’huile dans une grande casserole. Faire revenir les oignons quelques minutes. Ajouter la viande et faire brunir. Ajouter les tomates et quelques tasses d’eau. Réduire le feu. Ajouter la sauce graine, puis les épinards. Couvrir et laisser mijoter à feu doux jusqu’à ce que la viande soit tendre, environ 1 heure (j’ai ajouté le kale 15 minutes avant la fin de la cuisson, ça me faisait peur de les laisser cuire 1 heure).

    Arménie

    C’est ma fille qui a pigé l’Arménie, l'an dernier. Tout un hasard, car elle est née le jour de l’indépendance de ce pays. Bon, ça a été difficile de lui faire prendre qu’un nom, sans vider toute la boîte (elle n’avait qu’un an, elle en a deux maintenant), mais ça a été son baptême du Tour du monde ! Et elle a fait honneur à la recette !

    J’ai beaucoup simplifié la préparation; je vous mets le mode d’emploi que j’ai suivi, et non celui indiqué dans mon livre. Je suggère aussi de ne faire que la moitié de la sauce.


    Truite Erevan

    (Source : Saveur de Russie et de ses voisins de Susan Ward)

    4 filets de truites de rivière ou arc en ciel
    Sel (je n’ai pas salé)
    Poivre noir du moulin
    50 g de beurre (je n’ai pas calculé, mais moins)
    1 c. thé de farine
    225 g de cœurs d’artichaut dans l’huile
    150 ml de jus de citron frais
    225 ml d’eau
    1 ½ c. soupe de vin blanc sec
    3 c, soupe de câpres égouttées
    3 c. soupe de persil plat ciselé
    1 pincée de paprika doux (mis plus)
    1 petite pincée de poivre de Cayenne

    Verser l’huile des artichauts en conserve dans une casserole. Ajouter la farine et chauffer à feu moyen sans cesser de remuer. Verser lentement l’eau et la moitié du jus de citron, et porter à ébullition. Réduire la température, incorporer les cœurs d’artichaut et cuire 10 minutes jusqu’à ce que la sauce ait épaissi et réduit. Réserver

    Saler et poivrer les truites. Faire cuire à 350 F de 10 à 20 minutes selon l’épaisseur des filets et de la cuisson désirée.

    Incorporer le reste du jus de citron, le beurre et les câpres à la sauce et chauffer. Napper les filets avec le mélange, parsemer de persil ciselé et d’épices. Servir aussitôt.

    jeudi 13 octobre 2011

    Angleterre

    Quand nous avons pigé l’Angleterre, mon chum a tout de suite dit : « Bon ! Un repas où on va mal manger ! » ...

    J’ai un mini-livre de cuisine anglaise que j’ai feuilleté deux fois, trois fois, dix fois, vingt-cinq fois, comme si j’espérais qu’une recette intéressante apparaisse comme par miracle. Miracle qui n'est pas arrivé.

    Finalement, je suis tombée sur cette recette de Jaime Oliver. Bon, le saumon comme tel ne révolutionnera pas la gastronomie mondiale, mais j’ai bien aimé le mélange haricots-anchois.


    Saumon au four

    (Source : Derbyshire pilates)

    7 oz (200 g) de haricots verts parés
    20 petites tomates cerises
    1-2 bonnes poignées d’olives noires dénoyautées
    2 c. soupe d’huile d’olive vierge extra
    Sel et poivre (je n’ai pas salé, les anchois le sont déjà bien assez !)
    4 filets de saumon épais de 8 oz
    2 citrons
    1 poignée de basilic frais
    12 filets d’anchois

    Faire blanchir les haricots dans l’eau bouillante salée, puis égoutter et mettre dans un bol avec les tomates cerises et les olives; verser l’huile d’olive, saler, poivrer et mélanger.

    Laver les filets de saumon, puis assécher avec du papier absorbant. Arroser du jus d’un demi-citron des deux côtés, puis saler et poivrer des deux côtés. Verser un peu d’huile d’olive sur le dessus du poisson.

    Placer une plaque de cuisson dans le four, puis préchauffer le four à la température la plus élevée. Poser le saumon à une extrémité de la plaque. Ajouter le basilic au mélange de haricots, puis placer-le à l’autre extrémité de la plaque. Déposer les anchois sur les haricots.

    Cuire au four préchauffé pendant 10 minutes, puis servir avec des quartiers de citron, une mayonnaise maison et des pommes de terre nouvelles.

    mercredi 12 octobre 2011

    Irlande

    Pour l’Irlande, j’hésitais entre un Irish Stew et un Guinness Beef Stew, deux plats typiques du pays. Le Guinness Beef Stew me laissait toutefois un peu sceptique... c’est donc ce plat que j’ai choisi, hi hi

    J’ai été agréablement surprise pour le goût assez doux quand même. Dans la recette que j’ai choisie, on indiquait que les pruneaux séchés étaient facultatifs, et je n’avais pas l’intention d’en mettre parce que ce n’est pas un ingrédient qui m’inspire beaucoup. Mais je suis tombée sur une autre recette sur Start Cooking, et on disait bien que les pruneaux n’étaient pas facultatifs, puisqu’ils permettaient d’équilibrer l’amertume de la Guinness. J’en ai finalement mis, et je crois qu’ils ajoutent un plus. Et pour ceux et celles que ça inquiète aussi, les pruneaux disparaissent complètement pendant la cuisson, et personne ne s’apercevra de leur présence.

    Aussi, la recette de Start Cooking indique bien de ne pas prendre de la Guinness Draught (celle en cannette avec une pastille qui fait mousser la bière), mais bien de la Guinness Extra Stout, en bouteille (elle le mentionne environ 70 fois, alors j’imagine que c’est très important, hi hi)


    Guinness Beef Stew

    (Source : Cuisine irlandaise d’Anne Wilson et Start Cooking)

    4 à 6 personnes

    1 kg de rumsteck (j’ai pris des cubes de bœuf à ragoût)
    2 c. à soupe de saindoux (je n’en avais pas, j’ai pris du gras de canard)
    2 gros oignons émincés
    2 gousses d’ail écrasées
    4 c. à soupe de farine tamisée
    250 ml de bouillon de bœuf
    250 ml de Guinness Extra Stout
    2 grosses carottes en rondelles
    2 feuilles de laurier
    1 branche de thym
    Poivre moulu
    7 ou 8 pruneaux dénoyautés
    Persil haché

    Débarrassez la viande de toute la graisse superflue et découpez-la en dés de 1 cm. Faites fondre le saindoux dans une casserole et revenir les oignons. Ajoutez l’ail. Retirez-les de la cocotte et égouttez-les sur un papier absorbant.

    Faites fondre le reste de saindoux dans une grande casserole et revenir la viande. Réduisez la chaleur et incorporez la farine. Versez le bouillon et brassez bien pour obtenir une sauce épaisse. Ajoutez la bière et remuez jusqu’à ce que la préparation commence à frémir. Ajoutez en mélangeant les oignons, les carottes et les herbes. Poivrez.

    Laissez mijoter 1 h 30 à découvert pour que la sauce réduise et épaississe. Ajoutez les pruneaux au cours de la dernière demi-heure de cuisson.

    jeudi 6 octobre 2011

    Ghana

    Selon mon livre, on peut préparer ce ragoût à base de viande, de volaille ou de poisson séché (ce n’est jamais cuisiné avec du poisson frais – je l’ai quand même fait avec des filets de tilapia frais, hi hi).

    L’auteure ne recommande pas d’utiliser une autre huile, à cause de la saveur particulière de l’huile de palme. Mais 79 % de gras saturés, c’est un pensez-y bien, lol. J’ai pris de l’huile d’olive ! J’ai acheté de l’huile de palme des années plus tard, pour une recette du Congo, et je n’ai pas nécessairement trouvé que ça donnait un goût spectaculairement différent, à vous de choisir.

    Depuis, j’ai aussi trouvé des graines d’egusi moulues dans un petit marché africain de la rue Saint-Denis, près de Jean-Talon. Je n’ai pas encore eu l’occasion de les essayer.

    Poisson, bœuf ou poulet, sauce palaver

    (Source : The Africa Cookbook de Jessica Harris)


    6 à 8 portions

    3 livres de bœuf à ragoût, en cubes de 1 pouce (2,5 cm) (tilapia pour moi)
    Sel, au goût (pas mis)
    1 tasse d’huile de palme
    1 gros oignon, haché grossièrement
    Piments forts émincés, au goût (moi, 4 jalapeños)
    1 livre de tomates pelées, épépinées et hachées grossièrement
    1 tasse d’egusi en poudre (ce sont des graines de melon. Je n’en ai pas trouvé, j’ai mis des graines de citrouille grillée, en poudre. On peut aussi les remplacer par des graines de tournesol)
    2 livres d’épinards frais, lavés et hachés finement
    1 livre de feuilles de pissenlit lavées hachées finement (j’en ai pas mis)
    ½ tasse de crevettes fumées séchées moulues
    Poivre noir du moulin, au goût

    Saler le bœuf et le mettre dans une grande casserole. Ajouter assez d’eau pour le couvrir. Amener à ébullition, baisser le feu et laisser cuire environ 1 heure, en ajoutant de l’eau si nécessaire. (J’ai sauté cette étape).

    Dans une casserole profonde, faire chauffer l’huile et y faire sauter l’oignon jusqu’à ce qu’il soit transparent. Ajouter le piment, les tomates et l’egusi; laisser mijoter pendant 5 minutes. Ajouter les épinards, les feuilles de pissenlit et le bœuf mijoté avec ses jus de cuisson. Ajouter les crevettes, saler et poivrer au goût et poursuivre la cuisson à feu doux pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le bœuf soit tendre. (J’ai suivi la recette jusqu’à l’étape de mettre les épinards. Comme ma casserole était pleine, j’ai attendu qu’ils tombent un peu, j’ai ajouté mon poisson cru, j’ai bien mélangé, mis le couvercle sur la casserole et laissé mijoter environ 10 minutes.)

    Azerbaïdjan

    J’ai préparé ces deux recettes l’Azerbaïdjan, une ancienne république de l’ex-URSS.

    J’ai servi le chutney de tomates avec des tranches de gigot d’agneau grillées.

    Chutney de tomate

    Konservirovannye tomaty po-bakinski

    (Source : Saveurs de Russie et de ses voisins de Susan Ward)

    Ce délicieux chutney accompagne fort bien les plats de poisson et d’agneau, communs à l’Azerbaïdjan et à la Géorgie.

    Donne environ 600 ml

    1 poivron rouge, épépiné et finement haché
    1 poivron jaune, épépiné et finement haché
    2 piments verts, épépinés et finement hachés (moi : jalapeños)
    2 tomates finement hachées
    1 oignon haché
    1 c. café de sucre
    Sel (pas mis)
    1 c. soupe de vinaigre de vin rouge.

    Mélanger tous les ingrédients dans une terrine. Couvrir et laisser mariner de 3 à 24 heures.

    +++++++++++++++++++++++++++

    Salade Karabakh
    Salat po-karabakhski

    (Source : Saveurs de Russie et de ses voisins de Susan Ward)

    1 botte de radis, lavés et coupés en fines rondelles
    1 petit concombre pelé, épépiné et coupé en tranches fines (je n’ai pas épépiné)
    3 oignons nouveaux, hachés (j’en avais pas, mis de la ciboulette)
    2 c. café menthe fraîche ciselée

    Mélanger tous les ingrédients dans un saladier.

    3 c. soupe de jus de citron frais (jus de 1 citron)
    3 c. soupe huile d’olive
    Sel et poivre du moulin
    100 g de fromage de brebis ou de feta frais et coupé en dés

    Mélanger le jus de citron et l’huile; saler et poivrer. Verser sur la salade et mélanger délicatement. Répartir les dés de fromage tout autour du saladier et servir aussitôt.

    États-Unis

    Je crois que ce pays n’a pas vraiment besoin de présentation...

    Quand j’ai pigé les États-Unis, j’avais en tête de préparer un pain de maïs, et de faire honneur à la cuisine du Sud. J’avais aussi envie de préparer une sauce créole. J'ai servi la sauce et le pain avec des poitrines de poulet désossées, que j'avais juste fait colorer des deux côtés dans la sauteuse, et je les ai ajoutées à la sauce en fin de cuisson. Dans le livre, ils suggèrent de servir ça avec du poisson ou des crevettes.

    Vraiment bon !

    J’ai refait souvent le pain de maïs par la suite, c’est un hit ici.

    Sauce créole

    (Source : Sundays at Moosewood Restaurant)

    1 ½ tasse d’oignons hachés
    3 c. soupe d’huile végétale (olive pour moi)
    ½ c. thé de sel
    1 tasse de céleri haché (environ 3 tiges)
    1 ½ de poivrons hachés (rouge, vert ou les deux)
    2 c. soupe d’ail émincé
    1 feuille de laurier
    ½ c. thé poivre noir du moulin
    ½ c. thé de thym séché
    1 c. thé de basilic séché
    ½ c. thé de sauce de style Tabasco
    1 tasse de bouillon de légumes ou d’eau (eau pour moi)
    1 ½ tasse de tomates pelées et hachées
    ¾ tasse de sauce ou de purée de tomates
    1 c. thé de sucre
    ¼ tasse de persil frais haché

    Dans une casserole, faire sauter l’oignon dans l’huile à feu vif environ 1 minute. Saler et cuire en mélanger souvent jusqu’à ce que l’oignon soit translucide. Ajouter le céleri et les poivrons et réduire le feu à médium. Continuer à cuire en mélangeant au besoin, pendant 5 minutes.

    Ajouter l’ail, la feuille de laurier, le poivre noir, le thym, le basilic, le Tabasco et le bouillon (ou l’eau). Laisser mijoter 5 minutes. Ajouter les tomates, la sauce ou la purée de tomates et le sucre. Laisser mijoter environ 15 minutes. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Ajouter le persil. Retirer la feuille de laurier et servir.


    Pain de maïs

    (Source : Sundays at Moosewood Restaurant)

    2 œufs
    1 tasse de lait ou de babeurre (lait pour moi)
    ¼ tasse d’huile (canola bio pour moi)
    ¾ c. thé de sel
    ¼ tasse de cassonade (facultatif) j’en ai mis, mais la moitié
    4 c. thé de poudre à pâte
    1 tasse de farine de maïs (préférablement moulue à la pierre)
    1 tasse de farine blanche non blanchie (ou moitié blanche, moitié grains entiers)

    Préchauffer le four à 400 F.

    Dans un grand bol, battre ensemble les œufs, le lait, l’huile, le sel et la cassonade jusqu’à le tout soit bien mélangé. Ajouter la poudre à pâte et fouetter jusqu’à ce que le mélange soit mousseux. Ajouter rapidement les farines, puis mélanger jusqu’à ce que la préparation soit lisse. Verser dans un moule carré de 9 pouces ou rond de 10 pouces. Cuire de 20 à 25 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau inséré dans le pain ressorte propre.

    Seychelles

    Une recettes des îles Seychelles que j’ai refaite plusieurs fois par la suite.

    Ah ! C’était bon !

    Dans le lien de la recette, on indique que cette recette vient de la Thaïlande, mais, à la page précédente, on dit que c’est une recette des Seychelles. Allez comprendre !

    Crevettes au thé vert

    (Source : Au féminin)

    5 portions
    1 c. à soupe de feuilles de thé vert
    225 ml d’eau bouillante
    1,5 c. à soupe d’huile de sésame
    500 g de grosses crevettes fraîches
    1 c. à soupe de saké ou xérès (moi, xérès)
    1 c. à café de cari

    Placez les feuilles de thé dans un verre-mesureur résistant à la chaleur et versez dessus de l’eau bouillante. Laissez-le infuser pendant 15 minutes.

    Dans une poêle, faites chauffer l'huile jusqu’à ce qu'elle soit très chaude. Ajoutez les crevettes, le cari et le saké ou le xérès et laissez-les cuire à feu vif pendant 1 minute en remuant sans arrêt. Ajoutez le thé et environ la moitié des feuilles de thé, et laissez cuire encore 1 minute. À l’aide d’une écumoire, retirez les crevettes de la poêle et posez-les sur un plat de service chaud. Faites réduire de cuisson à feu vif jusqu'à obtention de 150 ml. Versez-le sur les crevettes au travers d'une passoire et servez immédiatement.

    Vous pouvez déguster ce plat en entrée ou en plat avec du riz.

    Bhoutan

    J’avais vraiment eu de la difficulté à trouver une recette du Bhoutan. Ce plat de piment et fromage est le seul que j’avais trouvé à l’époque. Le site dans lequel je l’avais prise a pris beaucoup d’expansion depuis, c’est très intéressant.

    Je ne me souviens pas avec quoi je l’avais servi, du riz probablement, et peut-être des steaks grillés. Mais je ne sais plus. Ce que je sais, par contre, c’est que ce plat est TRÈS épicé !

    Pour les estomacs bien accrochés.

    Ema datsi
    (Piments et fromage)

    (Source : Bhutanese Food Site)

    250 g de piments verts, de force moyenne (jalapeños)
    1 oignon coupé sur le sens de la longueur
    2 tomates
    250 g de feta danois (dans le site, on dit que le fromage utilisé est introuvable à l’extérieur du Bhoutan, et qu’aucun expat bhoutanais que l’auteur ou l’auteure connaît n’a découvert un meilleur substitut)
    5 gousses d’ail, écrasées
    3 feuilles de coriandre
    2 c. à thé d’huile végétale (j’ai mis olive)

    Couper les piments en deux dans le sens de la longueur. Mettre les piments et l’oignon haché dans une casserole remplie d’eau (environ 400 ml). Ajouter l’huile. Faire bouillir à feu moyen pendant environ 10 minutes. Ajouter les tomates et l’ail et faire cuire deux minutes de plus. Ajouter le fromage, laisser cuire pendant 2-3 minutes. Ajouter la coriandre et éteindre le feu. Couvrir et faire attendre deux minutes.

    Servir avec une généreuse portion de riz.

    Ce plat est TRÈS ÉPICÉ.

    Surinam

    J’ai hésité longtemps avant de choisir cette recette, à cause du ketchup. Mais c’était délicieux !

    Le Surinam est un pays d’Amérique du Sud, voisin du Brésil. Sa gastronomie est fortement influencée par la cuisine indienne (en raison de l’immigration).

    Poisson masala du Surinam

    (Source : Tropilab – voir le lien pour une photo)

    Le Surinam a une longue frontière avec l’Atlantique et compte de nombreuses rivières. Le poisson y est donc abondant. Cette recette est d’origine indienne, mais comporte sa touche typiquement surinamienne!

    Ingrédients (4 à 6 portions)

    * 1 filet de poisson (p. ex. truite) de 2 livres
    * 1 gros oignon (en dés)
    * 2 ou 3 gousses d’ail, hachées (moi, 2)
    * 2 c. soupe de poudre de cari
    * 2 ou 3 c. soupe de ketchup (moi, 2)
    * Huile de tournesol
    * 1 ou 2 piments forts
    * ½ c. café de sucre (pas mis)
    * Sel (pas mis)

    Frire le filet de poisson de la façon habituelle. Faire revenir l’oignon et l’ail dans l’huile, jusqu’à ce qu’ils soient glacés. Ajouter la poudre de cari, en remuant.

    Ajouter le poisson frit, les piments forts, de l’eau (1 tasse), le sucre et le sel (au goût). Laisser mijoter environ 10 minutes.

    Servir avec du riz blanc et des haricots d’Espagne.

    Bangladesh

    Je crois que le Bangladesh est le deuxième pays que nous avons pigé (c’était peut-être le Surinam, je ne sais plus).

    Je n’avais à l’époque jamais cuisiné un truc aussi exotique : des feuilles de bananier, wow ! Il faut faire attention en les manipulant, ça tache.

    Ilish Macher Dhakai Paturi

    (Source : Un site Web qui a disparu)

    1 ½ lb ilish ou autre poisson gras (moi, truite)
    3 c. thé de graines de moutarde, de moutarde moulue ou de moutarde préparée (Dijon pour moi)
    4 piments serrano, hachés finement (jalapeños pour moi)
    1 c. café de curcuma
    Feuilles de bananier

    Mélanger la moutarde, les piments et le curcuma. Bien enduire le poisson de ce mélange. Envelopper le poisson dans les feuilles de bananier. Attention, le liquide qui s'écoule des feuilles provoque sur les vêtements des taches indélébiles! (Il faut faire tremper les feuilles de bananiers dans l’eau avant de les utiliser.)

    Cuire au four à 300° F jusqu’à ce que les feuilles de bananier sèchent et se racornissent (de 10 à 20 minutes).

    Ce plat se servira de préférence avec un simple riz blanc ou un riz agrémenté de quelques légumes.

    République dominicaine

    Quand j’ai pigé la République dominicaine, j’avais choisi une recette de purée de plantains, le mangú. Malheureusement, je ne sais pas si c’est parce que ce n’était pas la saison ou s’il y a eu une crise mondiale du plantain, mais je n’en avais pas trouvé. Je m’étais dit que je l’essaierais un jour, mais ça m’a complètement sorti de la tête.

    J’avais donc fait cette recette de steak, que nous n’avons pas trouvée assez piquante.

    Filete encebollado

    (Source : Cocina dominicana)

    4 grands steaks
    2 citrons coupés en deux
    4 petits oignons rouges, en lanières
    2 c. soupe d’huile
    1/2 c. thé d’ail écrasé
    1/2 c. thé de poivre noir moulu
    1/2 c. thé de vinaigre (mis du vinaigre de vin blanc)
    1/2 c. thé d’origan
    Salt

    Laver la viande à l’eau tiède (je n’ai pas fait ça) et frotter avec le citron. Couper en petits cubes.

    Saupoudrer la viande de poivre, de sel et d’origan, et frotter avec l’ail. Réserver.

    Dans une poêle, cuire la viande jusqu’au degré de cuisson désiré. Retirer de la poêle et réserver. Ajouter c. soupe d’eau, les oignons et le vinaigre; laisser mijoter à feu doux pendant 1 minute.

    Érythrée

    Voici les deux recettes que j’ai préparées lorsque j’ai pigé l’Érythrée.

    La recette de viande demande du « tegelese tesmi », une espèce de beurre aux herbes que je n’avais pas trouvé à l’époque. Si on en trouve maintenant dans la région de Montréal, vous me direz.

    Alitcha birsen

    (Source : Home Planet, mais le lien n’est plus bon)

    5 c. soupe d’huile de tournesol ou autre huile végétale (tournesol pour moi)
    6 gousses d’ail écrasées
    250 g. de tomates pelées, tranchées
    200 g. de lentilles nettoyées et égouttées
    1 c. thé de sel
    1 c. thé de poivre noir
    1 c. thé de gingembre
    2 piments forts rouges frais, épépinés
    1 litre (4 tasses) d’eau bouillante

    Faire chauffer l’huile dans une poêle et faire revenir l’ail jusqu’à légèrement doré. Ajouter les tomates, et laisser mijoter 5 minutes. Ajouter les lentilles et laisser mijoter peu de temps. Ajouter le sel, le poivre, le gingembre, les piments et l’eau bouillante. Couvrir la poêle et laisser mijoter à feu doux pendant 60 minutes. Servir avec une injera.

    * L’injera est une grande crêpe caractéristique de la cuisine éthopienne et érythréenne. On la met sur l’assiette et on dispose les autres aliments dessus. Des rouleaux d’injera sont également distribués aux convives, qui en déchirent des fragments et s’en servent pour se servir des différents plats (Source : Wikipédia). Je n’en avais pas fait, j’étais allée en acheter au restaurant le Nil Bleu, rue Saint-Denis, métro Sherbrooke.


    Tsebhi sega
    (Viande hachée épicée)

    (Source : Home Planet, mais le lien n’est plus bon)

    2 oignons moyen, hachés
    2 c. soupe d’huile de tournesol ou autre huile végétale
    50 ml (1/4 tasse) de berbéré
    50 ml (1/4 tasse) tegelese tesmi (beurre aux herbes)
    1 c. thé de gingembre haché
    1 c. thé d’ail haché
    6 grosses tomates, pelées et tranchées
    1 kilo de boeuf ou d’agneau déchiqueté
    Sel et poivre au goût

    Faire chauffer l’huile dans une poêle et faire revenir les oignons jusqu’à légèrement dorés. Ajouter le berbéré et le tegelese tesmi et un peu d’eau si nécessaire, et laisser mijoter à feu doux pendant 10 minutes. Ajouter le gingembre, l’ail; faire revenir 5 minutes. Ajouter les tomates, saler et poivrer. Après 15 minutes, ajouter la viande et faire revenir jusqu’à ce qu’elle soit cuite. Ajouter un peu d’eau si nécessaire. Servir avec une injera.

    Lesotho

    Le Lesotho est un petit pays enclavé dans l’Afrique du Sud. Ça n’a pas été très facile de trouver une recette typique de ce pays. D’ailleurs, la recette que j’ai choisie viendrait plutôt d’Afrique du Sud. Ce qui a été facile, par contre, c’est de préparer ces délicieux steaks. Mon homme a toutefois trouvé que ça manquait de piquant.

    J’ai mis du chutney à la mangue, mais j’ai appris par la suite que le chutney était une sauce typique d’Afrique du Sud de type chili douce, avec du cari et des fruits secs. J’irai fait un tour chez les de Vienne au marché Jean-Talon pour voir si je peux en trouver, ça m’intrigue !

    Monkey Gland Steak

    (Source : The Fairtrade Cookbook)

    4 staks au choix
    15 ml d’huile pour la cuisson
    1 gros oignon, en dés
    2 grosses tomates, en dés
    30 ml de pâte de tomates
    100 ml de sauce Worcestershire
    2 gousses d’ail hachées finement
    200 ml de chutney (je trouvais ça beaucoup, j’ai mis 60 ml)
    100 g de cassonade (1/2 tasse) (j’ai mis 10 ml)
    30 ml de vinaigre de cidre
    5 ml de Tabasco

    Dans une casserole, faire chauffer l’huile puis faire revenir l’oignon et l’ail. Ajouter le reste des ingrédients, sauf la viande. Bien mélanger et laisser mijoter quelques minutes. Faire griller les steaks à part.

    Servir la sauce sur les steaks avec du riz.

    Mongolie

    Je ne sais pas si c'est très typique, mais c'était délicieux! Et très épicé!

    Quand j'ai pigé ce pays, j’ai reçu beaucoup de soutien moral de Caboche et de Jam123, sur le forum de Recettes.qc.ca, qui ont bien ri de moi. Il faut dire qu’entre le mouton bouilli et le mouton bouilli, ce n’est pas la variété gastronomique qui caractérise la Mongolie.

    Boeuf mongol épicé

    (Source : Cooks.com)

    1 lb bifteck de flanc, tranché finement dans le sens transversal du grain (j’ai pris des tranches de viande à fondue chinoise)
    ½ tasse de sauce soya
    2 c. à soupe de xérès (sherry) sec ou de saké (xérès pour moi)
    2 c. à thé d’huile de sésame
    2 c. à soupe de fécule de maïs
    2 c. à thé de poivre de Cayenne
    4 à 6 piments rouges entiers (j’ai mis 4 jalapeños)
    4 c. à soupe d’huile pour la friture
    4 bottes d’oignons verts, coupés en diagonale

    Mélanger les sept premiers ingrédients. Mariner le bœuf 30 minutes. Dans un wok, faire sauter les oignons verts à feu vif dans l’huile chaude. Retirer les oignons. Faire rapidement sauter le bœuf et remettre les oignons dans le wok. Les oignons devraient être juste tendres et le bœuf, frit jusqu’à ce qu’il change de couleur. Servir sur du riz chaud.

    Bahamas

    Mon souvenir de cette recette est plutôt flou... J’avais noté que la croûte du poisson était très bonne, mais que ce n’était somme toute pas très renversant.

    Filets de poisson à la noix de coco et à la lime

    (Source : Margarita's International Recipes)

    4 filets de poisson (j’ai pris de la morue fraîche [cabillaud])
    1 œuf, battu
    ½ tasse de lait de coco
    ¾ tasse de chapelure
    ½ tasse de noix de coco râpée
    1 c. thé de zeste de lime
    Nettoyer le poisson et retirer toutes les arêtes.
    Mélanger l’œuf et le lait de coco. Dans une assiette, combiner la chapelure, la noix de coco râpée et le zeste de lime.
    Plonger les filets de poisson dans le mélange d’œuf, puis enrober du mélange de chapelure.
    Placer le poisson sur une plaque de cuisson graissée (ou huilée), puis cuire 15 minutes ou jusqu’à ce qu’il soit cuit (à 350 F). Servir avec la sauce à la lime et à la moutarde.
    Sauce à la lime et à la moutarde (je n’ai fait qu’une demi-recette)
    1 tasse de mayonnaise
    5 c. à soupe de moutarde de Dijon (je trouvais ça exagéré, j’ai mis 4 c. thé)
    1 oignon, finement haché
    1/3 tasse de jus de lime frais
    Sel et poivre au goût

    Mélanger tous les ingrédients et servir.

    Cambodge

    Une petite recette rapide et délicieuse. J’ai bien aimé la présentation dans des feuilles de laitue, ça ajoute beaucoup de fraîcheur au plat.

    Boeuf mariné cambodgien, sauce à la lime

    (Source : Galanga)

    Portions : 4

    1 c. soupe de sucre
    2 c. soupe jus de lime
    1 ½ c. café poivre noir moulu
    1 c. café eau
    2 c. soupe sauce soya
    2 c. soupe huile de canola
    7 gousses d’ail écrasées
    Feuilles de laitue verte
    1 ½ livre de surlonge, en cubes (moi, j’ai pris un steak boston, en lanières)

    Mélanger le sucre, 1 c. café de poivre, la sauce soya et l’ail. Bien mélanger et ajouter le bœuf. Bien mélanger pour bien enrober le bœuf et laisser mariner pendant au moins 20 minutes.

    Mélanger le reste du poivre, le jus de lime et l’eau. Verser dans un petit bol de service. Faire sauter le bœuf dans l’huile chaude, de trois à quatre minutes, jusqu’à ce qu’il soit médium-saignant.

    Placer le bœuf sur la laitue dans une assiette de service et servir avec la sauce à la lime et des cure-dents, ou avec du riz au jasmin comme plat principal.

    Syrie

    Pour la Syrie, j’avais choisi ces deux recettes, une salade croquante et un plat de viande hachée à la sauce tahini.

    J’ai refait plusieurs fois ces deux recettes depuis.

    Pour la cuisine syrienne, je vous recommande Saveurs d’Alep, de Dalad Kadé-Badra et Elie Badra, de bonnes recettes simples. Je ne l’avais pas à l’époque où j’ai pigé ce pays (en août 2006, ça ne date pas d’hier !).

    Fattoush ou Fattouche
    Salade paysanne de poivron et menthe fraîche

    (Source : Saveurs du monde)

    Le fattouche est une salade vedette, préparée différemment selon les régions... un mélange de légumes de saison : pourpier, laitue, radis, tomates, concombres, persil et menthe. Les aubergines grillées sont facultatives. Elle peut être agrémentée de sumac, une épice rouge qui lui confère une saveur acide bien particulière.

    On a l'habitude de faire griller le pain pita jusqu'à ce qu'il devienne croustillant. Puis, on le casse et l'émiette dans les mains et on l'ajoute sur la salade juste avant de servir. Cette salade peut se préparer un peu à l'avance; seul le pain pita doit être ajouté à la dernière minute pour conserver son côté croquant.

    Au Liban, elle fait partie des mezzés froids. On utilise le vinaigre de vin, le sumac et la menthe dans la vinaigrette. En Syrie, on joue davantage sur les légumes; il y a peu de laitues. Le vinaigre de vin est surtout remplacé par beaucoup de jus de citron.

    2 salades romaines
    1 botte de pourpier ou de mâche (pas mis)
    200 g de tomates pelées, épépinées et coupées en dés ou en quartiers
    2 poivrons doux épépinés et coupés en lanières ou en rondelles
    1 concombre nain grossièrement haché ou coupé en rondelles de 3 mm d'épaisseur
    quelques oignons ou échalotes émincés
    2 bottes de persil plat
    1/2 botte de menthe fraîche
    2 c. à s. de coriandre (version syrienne – moi, oui)
    200 g de pain arabe

    Vinaigrette
    125 ml d'huile
    2 c. à s. de jus de citron ou de vinaigre de vin (jus de lime pour moi)
    10 g d'ail émincé (version libanaise) (pas mis)
    10 g de menthe séchée
    1 pincée de sumac
    sel et tour de moulin de poivre noir

    Préparer les légumes; ciseler les fines herbes; piler l'ail et le sel au mortier pour obtenir une purée. Faire griller le pain au four jusqu'à ce qu'il devienne doré; découper à la main pour obtenir des morceaux (irréguliers) de 4 cm environ de côté. Mettre tous les ingrédients dans un saladier; verser l'huile d'olive; bien mélanger. Décorer avec les morceaux de pain et servir frais.


    Kafta à la sauce tahini (Liban, Syrie, Jordanie)

    (Source : RecipeArchive)

    4 portions

    1 livre (454 g) bœuf haché
    55 ml (un peu moins que 1/4 tasse) oignon finement haché
    55 ml (un peu moins que 1/4 tasse) persil frais finement haché
    10 ml (2 c. à thé) chapelure
    10 ml (2 c. à thé) sel
    2 ml (1/3 c. à thé) cannelle moulue
    2 ml (1/3 c. à thé) poivre noir
    2 ml (1/3 c. à thé) muscade moulue
    2 ml (1/3 c. à thé) piment de la Jamaïque
    20 ml (4 c. à thé) beurre
    20 ml (4 c. à thé) pignons (noix de pin)

    Sauce (je ne fais que la moitié de la sauce)
    85 ml (1/3 tasse) tahini
    85 ml (1/3 tasse) jus de citron
    85 ml (1/3 tasse) eau
    Sel et poivre

    Préchauffer le four à 400 degrés F (200 degrés C)
    Dans un grand bol, mélanger le boeuf haché, l’oignon, le persil, la chapelure, le sel, la cannelle, le poivre, la muscade et le piment de Jamaïque. Ajouter les noix de pin, étendre l’appareil dans un plat en Pyrex (9 x 12) graissé (je trouve que c’est trop grand. Habituellement, je prends un plat à pain de viande). Presser la viande avec les doigts pour qu’elle soit étendue de façon égale (environ 1 pouce d’épaisseur; 2,5 cm). Cuire jusqu’à ce que la viande soit dorée (25-30 minutes).

    Sauce
    Dans un mélangeur, bien mélanger (c’est logique) le tahini, le jus de citron, l’eau, le sel et le poivre. Verser la sauce sur la viande et faire cuire 5 minutes à 400 degrés. Éteindre le four, laisser le plat à l’intérieur pendant 10-15 minutes; la sauce devrait épaissir. Servir chaud ou froid avec du pain pita.