mercredi 5 octobre 2011

France

Ça a bien tombé, j'ai pigé la France quelques jours avant le 14 juillet. Pour l'occasion, j'ai même invité mes parents. Ils ne sont pas nécessairement aussi aventureux que nous, alors j'ai fait quelques compromis, mais nous n'avons pas été déçus.

En entrée, crème de céleri-rave truffée. C’était vraiment bon. J’ai essayé deux versions, une sans crème et l’autre avec crème, et la version avec crème est nettement meilleure.

Plat principal, thon à la basquaise. Délicieux également, avec les bons légumes du marché, mioum :)

Ensuite, deux fromages : tomme des montagnes et corsica, un fromage de brebis de la Corse, comme son nom l’indique.

Et, touche finale, une succulente « aventure au doux pays du cholestérol », pour citer Daniel Pinard : la crème brûlée ! Sublime ! J’ai coupé la recette en deux, et c’était parfait pour quatre.

Le tout accompagné d’un bon rouge... français bien sûr (mais j’ai oublié le nom :(

Crème de céleri truffée

(Source : French Selections)

4 portions

1,75 oz truffes noires d’hiver (moi, 18 g truffes blanches, je ne sais pas quelle saison !)
1 tasse de lait (moi eau)
1 blanc de poireau, finement tranché
1/2 oignon, haché
2 c. soupe de beurre (moi, huile d’olive, environ 1 c. thé)
1 lb de céleri-rave, pelé, en dés
2 tasses de bouillon de poulet
1/4 tasse de crème à fouetter 35 % (moi crème 15 % champêtre)
1/2 c. thé d’arôme de truffe (facultatif, pas mis)
Sel et poivre (je n’ai pas salé)

Mettre de côté ¼ des truffes (moi non). Couper le reste en dés et ajouter au lait. Dans une casserole à fond épais, à feu moyen-doux, faire suer le poireau et l’oignon dans le beurre pendant 10-15 minutes. Ajouter le céleri-rave, le lait truffé et le bouillon de poulet. Laisser mijoter pendant 40 minutes, jusqu’à tendreté du céleri-rave. Réduire en puée au mélangeur. Remettre dans la casserole, ajouter la crème, l’arôme de truffe et mélanger pendant une ou deux minutes. Saler et poivrer au goût. Verser dans 4 bols réchauffés et décorer de la truffe restante râpée.

Thon poêlé à la basquaise

(Source : Saveurs du monde)

Ingrédients pour 4

4 médaillons de thon de 150 g environ
6 tomates
8 piments d’espelette ou 2 poivrons verts (moi, poivrons verts et poudre de piment d’espelette)
1 gousse d’ail
2 oignons
50 g de jambon de Bayonne
1 bouquet de cerfeuil
100 ml d’huile d’olive (moi, beaucoup moins!)
Sel et poivre

Mise en place
Peler les tomates, les couper en quartier, les épépiner. Couper le bout des piments, les égrainer, et les émincer en petits morceaux. Peler les oignons et les couper en morceaux. Peler et hacher la gousse d’ail. Couper le jambon en fins bâtonnets (moi, j’avais des tranches de Bayonne, que j’ai coupées en fines lanières).

Préparation de la basquaise
Mettre 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une cocotte, la chauffer. Dans l’huile chaude, faire suer l’ail doucement; faire revenir le jambon; ajouter les 2 oignons et les faire suer sans coloration; incorporer les piments d’espelette et bien mélanger le tout. Couvrir et laisser compoter pendant 15 minutes sur feu doux tout en remuant de temps en temps pendant la cuisson.

Au terme de cette première cuisson, ajouter les morceaux de tomate; remettre le couvercle et laisser compoter à nouveau pendant 15 minutes en remuant toutes les 2 à 3 minutes.

Cuisson du thon et finition
Assaisonner les médaillons de thon de sel et de poivre de chaque côté. Mettre 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une poêle; la chauffer, puis y saisir les tranches de thon à peu près 2,5 minutes de chaque côté.

Lorsque les médaillons sont cuits, les déposer sur une assiette et les laisser reposer, recouverts d’une feuille de papier aluminium pendant au moins 5 minutes. (les repasser au four 2 minutes pour les réchauffer juste avant de les servir). Rectifier l’assaisonnement de la basquaise. Dresser les médaillons de thon sur un lit de basquaise, et parsemer le thon de pluches de cerfeuil.

Crème brûlée

Ce dessert classique, un must dans les bistrots français, est fort simple à préparer. Une crème onctueuse qui évoque la luxure... surmontée de sucre caramélisé qui craque sous la dent. Encore ici, cholestérol et coupables plaisirs garantis !

(Source : Les Pinardises)

6 gros jaunes d’œufs
100 g (1/2 tasse) de sucre
250 ml (1 tasse) de lait (1 % pour moi)
250 ml (1 tasse) de crème à 35 %

Dans un bol, fouettez ensemble à la mixette les jaunes d’œufs et le sucre. Les jaunes ont pâli. Le sucre a fondu. La crème forme un ruban. Vous n’avez plus qu’à ajouter le lait et la crème à 35 %. Mélanger bien.

Versez dans 4 petits plats de porcelaine « conçus à cet effet ». À défaut, utilisez des petits ramequins ou, mieux encore, versez le tout dans une assiette à tarte en pyrex. Mettre à four chaud (350 F) pendant 30 minutes.

Laissez refroidir sur le comptoir, puis au frigo. Au moment de servir, saupoudrez sur la crème un peu de sucre blanc ou de cassonade : 1 c. soupe par petits plats ou ramequin; 4 c. soupe pour la crème en assiette à tarte. Faites caraméliser le sucre en plaçant les récipients immédiatement sous le gril à chaleur maximale. Laissez la porte ouverte et surveillez bien. Le sucre fond d’abord, puis il caramélise. En quelques secondes, il commence à brûler. Vite ! Retirez du four et servez aussitôt. La crème est encore froide. Le caramel vous brûle ! Quel plaisir !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire